Lors de notre récent voyage en Afrique du Sud, nous nous sommes décidés à rapporter non pas du vin mais de l’Amarula, une liqueur locale. Afin de ne pas s’en encombrer durant tout le voyage et de liquider nos derniers Rands nous décidons que cet achat se fera à l’aéroport le jour de notre retour. Surtout, cela nous permettait de ne pas devoir mettre la bouteille dans nos sacs à dos et donc de la garder en cabine durant le voyage retour. Au préalable, nous avions vérifié que les boutiques présentent à l’aéroport de Cape Town étaient bien susceptibles d’en vendre. A priori, cela ne faisait aucun doute mais nous n’aurions pas apprécié de rentrer bredouille, sans notre bouteille d’Amarula.
Nous voilà donc à l’aéroport de Cape Town, les bagages enregistrés et les derniers contrôles passés à la recherche de notre bouteille. C’est sans mal que nous la trouvons. Le dernier dilemme reste à savoir le nombre de bouteilles que nous allons ramener. Nous la jouons sages et n’en prenons qu’une, que nous payons avec nos derniers Rands. Jusque là aucun souci me direz-vous. Effectivement… jusqu’à l’escale à Londres.
Quelle ne fut pas notre surprise lorsque, dans la file pour le contrôle des passeports, une vigile nous demande si la bouteille que nous transportons vient d’Afrique. Nous lui répondons que oui mais que nous ne voyons pas quel pourrait être le moindre problème puisque nous l’avons achetée à l’aéroport. C’est alors qu’elle nous explique que tout liquide venant d’Afrique est interdit en cabine. La bouteille doit faire l’objet d’un bagage enregistré en soute. Facile à dire mais nos deux bagages sont full. Rien à faire, nous devons faire en sorte de libérer un sac pour y mettre la précieuse bouteille au risque de nous la faire confisquer lors du contrôle des bagages (ce qui est vrai puisque nous y avons vu des bouteilles emballées dans des sacs duty-free confisquées). Dare-dare nous faisons donc en sorte de pouvoir la mettre dans un de nos sacs, légèrement consolidé par une petite caisse en carton trouvée par hasard sur place. Nous demandons au guichet de contrôle d’enregistrer notre sac et le voilà parti dans les méandres de l’aéroport.
Nous croisons donc les doigts pour retrouver notre sac (par sécurité nous n’y avions strictement rien laissé de « précieux » hormis la bouteille) mais surtout pour que la bouteille ne soient pas explosée par le voyage. Heureusement pour nous, le sac est bien arrivé à Bruxelles et la bouteille intacte, bien que l’état final du carton nous laisse à penser que le sac a subi quelques chocs.
En conclusion, sachez que tout liquide, bien qu’acheté en duty free en Afrique, doit être ramené comme bagage en soute, du moins si vous faites une escale. Mais rien n’empêche d’en faire l’enregistrement à l’escale, comme ce fut le cas pour nous.
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