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Carnet voyage 2 semaines en Corse

Par Publié sur 0 Commentaire 11 min. de lecture

Pour la toute première aventure avec notre van, nous voulions un mélange entre nature et plages dignes de cartes postales car, du fait de l’achat du van, nous savions qu’il n’y aurait pas de voyage au bout du monde en 2019. D’autre part nous étions un peu en manque de retrouver un côté « farniente » en voyage. Pour répondre à nos envies, l’île de beauté est donc vite apparue comme une évidence. Si elle réputée pour être une destination assez coûteuse au niveau des hébergements en haute saison, elle est tout à fait abordable en camping, surtout en dehors de la période de juillet/août. Toutes les conditions étaient donc réunies pour nous lancer sur les routes pour ce premier voyage en van de deux semaines en Corse !

La traversée: Nous avons acheté nos billets pour la traversée chez Corsica Ferries. La compagnie est réputée comme fiable et propose de nombreux départs vers la Corse depuis plusieurs ports de France et du Nord de l’Italie. Il y en a également pour tous les budgets qui varient selon le confort. Le choix passe d’un simple « embarquement » à la réservation d’un siège ou d’une cabine avec sanitaire. Nous avons été globalement satisfaits par la compagnie: elle est organisée, ponctuelle et les cabines sont propres.

Itinéraire: Nous sommes partis 2 semaines en Corse. Sur ce laps de temps, il n’était donc pas possible de faire le tour entier de l’île car nous voulions avant tout profiter des endroits visités et surtout minimiser les trajets qui peuvent être longs. Comme nous voulions avant tout nous reposer et profiter de belles plages, nous avons donc privilégié le sud de l’île. Nous avions beaucoup hésité avec la région nord qui offre de magnifiques endroits mais c’est sûr, nous reviendrons pour l’explorer !

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Jour 1

Après une nuit de traversée, nous accostons vers 7h00 du matin à Ajaccio. Nous avions initialement prévu de faire un tour dans la ville mais l’heure matinale et l’envie de nous poser nous a amené à poursuivre directement notre route en direction de Propriano. La flexibilité que nous offre le van nous a permis de modifier nos plans dès le premier jour de voyage !

Camping : Nous avons fait étape durant 2 nuits au camping U Libecciu qui s’avérera a posteriori l’un des plus chouettes campings de notre séjour. La direction vient d’inaugurer sa nouvelle piscine, digne des plus beaux hôtels de luxe! Piscine à débordement sur 2 niveaux, le grand bassin faisant 36 mètres de long… Un tout petit bémol : il n’y avait pas beaucoup de transats autour de la piscine.

L’autre atout de ce camping est la plage qui se situe à 5-10 minutes à pied, en contre bas de la route. Elle est très belle et en ce mois de juin, il y a peu de monde car elle est essentiellement fréquentée par les résidents du camping. Concernant notre installation, nous étions seuls sur un terrain qui au plus fort de la saison se subdivise en 3 emplacements. Nous étions donc très bien installés mais nous nous serions sentis à l’étroit si les autres emplacements avaient été occupés.

 

Jour 2

Nous faisons une halte au petit village de Olmeto dont la petite place est très photogénique.

Nous allons ensuite à Propriano. La ville est très touristique, il y a de nombreuses boutiques de souvenirs et de restaurants. Après un agréable tour dans la rue principale et le long du port, nous décidons de retourner à notre « camp de base » pour profiter de la quiétude de la piscine et de la plage. Quand on disait qu’on avait besoin de farniente…

Jour 3

Nous débutons la journée par la plage de Campomoro et son belvédère. Un petit conseil, il vaut mieux arriver en matinée pour avoir une place sur le parking à l’entrée de la petite station balnéaire. Le matin en basse saison, le coin a vraiment des allures d’une station reculée et tranquille. La plage est d’ailleurs très sympa. Nous montons jusqu’au belvédère d’où partent des balades pour ceux qu’ils veulent randonner. La tour de Campomoro est la plus grande tour de Corse et la seule bénéficiant d’une fortification en étoile. A son sommet, on jouit d’une superbe vue sur la mer.

Après cette halte à Campomoro, nous continuons notre chemin vers Sartène. On trouve un parking gratuit où stationner à l’extérieur du centre ville (il n’y a pas de petites économies à ce niveau-là car ils sont payants en de nombreux endroits! Pour info, le parking se situait derrière le supermarché Spar. Bien qu’il y ait une barrière à l’entrée, le parking n’était pas payant. Sans doute car nous étions hors-saison).

Du parking, nous rejoignons le centre de Sartène en quelques minutes à pied. La place et les ruelles sont des plus charismatiques ! Dommage que l’on en fasse trop vite le tour.

Nous terminons la journée en prenant la route vers Bonifacio. Le panorama est tout simplement superbe ! Les images des falaises se jetant dans une mer d’un bleu magnifique se déroulent sous nos yeux. Les plages ont l’air sauvages mais il est tout à fait possible de les rejoindre en randonnée.

Camping : U Farniente est une grosse structure qui ne nous a pas conquis, tant au niveau des emplacements que du bloc sanitaire ou de la restauration. Nous ne pouvons pas dire que ce camping est mauvais car il offre bien les prestations d’un 4 étoiles mais pour notre part, le feeling n’est pas passé.

Jour 4

Cette quatrième journée en Corse est entièrement consacrée à la visite de Bonifacio. Pour que vous ne soyez pas étonnés comme nous, sachez que le parking se paie au 1/4h et que la journée complète revient à la modique somme de 19€. Le bon plan, si c’était à refaire, serait de s’installer au camping L’Araguina qui revient à 30 euros/nuit (2 personnes et électricité) ce qui permet de payer son parking et sa nuit pour le prix d’un. Nous nous sommes garés au parking près du cimetière marin afin de le visiter avant de rejoindre à pied le centre historique.

Il n’y a pas à dire, Bonifacio est LA ville du sud de la Corse à ne pas manquer ! La promenade dans ses ruelles escarpées ou le long des falaises pour admirer son panorama est vraiment sympa. Nous vous conseillons de vous munir d’un guide pour avoir les explications sur les choses à voir et d’ainsi mieux comprendre l’histoire et l’architecture de Bonifacio.

Camping: Nous décidons de passer notre 2ème nuit aux alentours de Bonifacio au camping La Trinité (24 €/nuit) qui comme le nom l’indique se trouve en face des falaises de la Trinité. L’accueil était sympathique, le domaine était calme durant notre passage malgré qu’il se trouve près de la route et les sanitaires sont irréprochables.

Jour 5

Nous avions initialement prévu de découvrir les plages de Spérone et de Piantarella qui se situent à proximité de Bonifacio. Mais la météo n’était franchement pas de notre côté. Nous prenons donc directement la route pour Porto Vecchio que nous visiterons également sous la pluie. Une journée « sans » …

Camping : Nous nous arrêtons au U Pirellu. La réception ferme en milieu de journée et ne rouvre qu’à 15h30 (à prévoir hors saison). A nouveau, il s’agit d’une grosse structure, le camping le plus cher durant notre séjour corse et qui ne nous pas conquis. Le camping est très escarpé et les emplacements ne sont pas des plus agréables.

Jour 6

La région de Porto Vecchio est réputée pour ses superbes plages et ce n’est pas un leurre. Nous passons la journée sur les plages d’Acciaju & Acciaro. Nous sommes restés subjugués par la couleur de l’eau turquoise digne des plages paradisiaques du bout du monde. Voyez par vous même avec les photos ci-dessous !

Jour 7

Aujourd’hui, nous jetons notre dévolu sur la célèbre plage de Palombiggia, également située à proximité de Porto Vecchio. Plus de monde que notre coin tranquille de la veille car la plage est très réputée mais il y a de quoi trouver son bonheur avec sa longue plage de sable blanc et son eau turquoise. Le cadre est une nouvelle fois digne d’une carte postale.

Camping: Il existe des parkings où l’on peut passer la nuit près de la plage. Nous avons été au I Pini. Pour 10 euros (6€ le parking plus 4€ la nuit), nous étions installés à une place à l’ombre avec un accès direct à la plage (où se trouve des WC) et on pouvait même prendre une douche (froide mais elle a le mérite d’être là!). Le must est que l’on peut même rester toute la journée du lendemain. Bref un bon plan à retenir pour ceux qui voyagent en van (ou en camping-car), d’autant qu’en saison le propriétaire assure un service de dépôt de pain !

Jour 8

Nous revenons quelque peu sur nos pas pour rejoindre la baie de Rondinara qui se situe à mi-chemin entre Porto Vecchio et Bonifacio. Le parking de la plage coûte la « modique » somme de 8€ la journée (gratuit pour nous qui séjournions au camping de Rondinara). Autant donc en profiter si vous devez payer le stationnement.

Malgré que nous étions hors saison, il y avait beaucoup de monde et du fait que c’est une baie, nous avions cette sensation d’être les uns sur les autres. Comme vous l’avez compris, nous n’avons pas particulièrement accroché avec cette plage et nous avons finalement préféré profiter de la piscine à débordement du camping.

Camping: C’est logiquement le camping du même nom où nous avons croisé le plus de monde car c’est le seul dans ce coin de la Corse mais il reste très agréable, propre et calme. Le must est sa piscine à débordement avec sa vue et la gratuité du parking à la plage de Rondinara.

Jour 9

Nous commençons la journée par nous rendre à la plage de Santa Giulia où nous paraissons quelques heures.

Puis, le ciel se voilant, nous sommes repartis sur la route pour, cette fois, prendre de la hauteur et nous rendre aux aiguilles de Bavella. Le décor change radicalement en quelques kilomètres seulement. En chemin, nous passons devant des lacs et nous nous enfonçons dans la forêt avant de nous arrêter au charmant village de Zonza d’où nous pouvons déjà apercevoir des aiguilles.

Camping: Nous nous posons au La Rivière (20€/nuit). C’est un camping familial très bien tenu et idéalement situé pour rayonner dans la région. Son atmosphère paisible nous a séduit. Nous y sommes restés 2 nuits.

Jour 10

Nous décidons de nous rendre au plateau du Coscionu. La route pour y accéder grimpe fort, les virages sont serrés et le macadam est en piteux état. Mais à l’arrivée, nous découvrons ce que nous étions venus chercher : une nature sauvage ! Nous faisons la balade « Sentier de l’eau », une randonnée facile d’environ deux heures. Nous suivons effectivement les cours d’eau parsemés sur des plateaux verts où l’on peut croiser des animaux sauvages comme des chevaux, des bovins ou encore des cochons. On a vraiment adoré cette balade ! Quel bonheur de se dégourdir les jambes dans un tel décor !

Pour rejoindre le plateau du Coscionu, il faut emprunter la route indiquée par un panneau à hauteur de la place de l’église de Quenza. Prendre cette direction pendant environ 11 kilomètres (mais 11 kilomètres en montagne, c’est long…) jusqu’au refuge de Bucchinera qui se situe à la fin de la route. Au refuge se trouve un assez grand parking.

Au retour du plateau du Coscionu, nous allons jusqu’au point de vue des majestueuses aiguilles de Bavella ! De là, partent de nombreuses randonnées (non testées).

Jour 11

En redescendant sur la côte, nous avions prévu de voir les piscines naturelles de la rivière Solenzara. Celles-ci sont très courues dans la région. Par manque de signalisations et/ou de renseignements, nous ne les avons pas trouvées. Il est donc peut-être préférable de passer par une agence qui propose des circuits ou, au moins bien se renseigner avant. Nous nous sommes donc consolés en nous arrêtant près d’un point d’eau sur le chemin qui nous a finalement bien plu.

Jours 12 & 13

Ces deux derniers jours étaient consacrés au repos avant d’entreprendre (déjà…) le trajet retour. Reprenant le ferry à Bastia, nous avions déjà entamé notre remontée vers la Nord et nous étions dans la région d’Aléria qui n’a pas franchement de charme particulier. A proximité du petit village de Cervione, nous nous sommes posés au camping Yelloh Village Le Campoloro qui propose un rapport qualité/prix imbattable hors saison (15€/nuit) avec de belles infrastructures. Une plage se trouve en accès direct derrière le camping. Ce n’est pas la plus belle de l’île mais le camping a le mérite d’avoir « tout sur place ».  Rien à lui redire !

Jour 14

C’est déjà notre dernier jour et nous faisons une halte à Bastia avant de reprendre le ferry. C’est une grande ville sur l’île et la circulation y est plus dense. Nous partions donc avec un a priori négatif sur celle-ci. Finalement, nous avons été charmés par la ville et notamment par son vieux port et les ruelles adjacentes.

Bilan

Nous avons vraiment aimé découvrir l’île de beauté qui a énormément à offrir : en mer, sur les côtes, à l’intérieur des terres, au niveau gastronomique, etc. Il y a donc une panoplie d’activités en tout genre à faire, ce qui en fait sa richesse et sa diversité. Il est certain que nous reviendrons continuer à la découvrir ! Il est cependant important d’insister sur le fait que notre ressenti se base sur un voyage effectué hors saison, ce qui nous a permis de profiter de la quiétude de l’île et qui est certainement moins le cas durant la période estivale réputée comme bouchée au niveau de la circulation, des stationnements ou encore des logements.

En outre, elle se prête à merveille pour un voyage en van mais attention si vous voulez faire du camping sauvage ! Bien que certains s’y essaient, on ressent vraiment que cette pratique n’est pas tolérée : il y a des panneaux d’interdiction un peu partout et la police effectue des patrouilles. Nous avons donc préféré prévoir systématiquement un camping pour la nuit mais heureusement il existe une belle offre et pour tous les goûts 🙂

Bon à savoir

  • Prévoyez de faire votre plein avant la traversée, le carburant est plus cher sur l’île;
  • Il ne faut pas se fier aux kilomètres quand vous prenez la route, il faut prévoir souvent plus de temps que prévu. Donc regardez plutôt le temps que la distance;
  • Prévoyez de l’argent liquide. Il peut être difficile de trouver un distributeur de billets et beaucoup d’endroits, comme les restaurants, ne prennent pas les cartes bancaires;
  • On nous avait dit qu’il n’y avait pas beaucoup de supermarchés pour faire ses courses mais nous n’avons jamais eu de problème à ce niveau-là. Nous en avons toujours trouvé un sur notre chemin. Par contre, sachez que les plus petits magasins ferment une grande partie de l’après-midi.

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