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7 choses à savoir avant de louer un scooter à Bali

Par Publié sur 3 Commentaires 5 min. de lecture

A Bali, le scooter est indispensable pour pouvoir se déplacer. Les transports en commun sont quasi inexistants et les alternatives reviennent soit très vite chères (chauffeur privé) soit sont peu flexibles. Puisque les us et coutumes concernant la conduite d’un scooter y sont très différents de chez nous, voici 7 choses à savoir avant de louer un scooter à Bali (et de manière générale en Indonésie).

Lors de notre voyage de 4 semaines en Indonésie, nous avons à de très nombreuses reprises utilisé le scooter pour nos déplacements. Nous en avons possédé un environ la moitié de notre séjour et avons parcouru plusieurs centaines de kilomètres, depuis les régions montagneuses de Munduk à la jungle urbaine du sud de Bali.

1/ Le code de la route

Bonne nouvelle… ou pas ! Le code de la route indonésien est très simple puisqu’il n’y a pas officiellement de réel code de la route. Pour faire simple, les seules règles qui prévalent (et encore c’est un bien grand mot) sont la conduite à gauche, le respect des feux tricolores (quand il y en a) et le non franchissement d’une ligne blanche continue. Mais ça c’est la théorie car dans la pratique c’est l’anarchie totale. Souvent, les scooters roulent à contre-sens, quand ils ne roulent pas sur les trottoirs pour remonter les files. C’est un peu la loi du plus fort, du plus intimidant. Mais pas de panique, le tout est de pouvoir se mêler dans le flux de véhicules. Avec la pratique, ce n’est pas si compliqué. Le mieux est de prendre la main dans les régions les plus reculées avant d’affronter le sud de Bali.

Bien que dans la pratique très peu de balinais le portent, le port du casque est en principe obligatoire. Mieux vaut le porter car en cas de contrôle de police, elle ne manquera pas de vous verbaliser. Et puis, on ne rigole pas avec la sécurité.

2/  Les contrôles de police

Les contrôles de police sont très fréquents à Bali, en particulier dans le sud de l’île. A chaque fois, ce sont les conducteurs de scooters qui sont visés et les touristes ont la préférence des agents de police. Ceux-ci n’hésitent tout simplement pas à racketter les voyageurs en leur trouvant de fausses infractions. Malgré que nous ayons beaucoup pris la route en scooter, nous n’avons heureusement jamais subi de contrôle. Pourtant, nous en avons vu plusieurs, à chaque fois lorsque nous étions en voiture. Un de nos hôtes nous a conseillé d’avoir toujours à portée de main un billet de 50.000 RP à tendre en cas de contrôle de police.

3/ Le parking

Que ce soit en rue ou aux parkings des temples ou des plages, le stationnement est généralement payant. Réglementé ou « semi-réglementé » dans le second cas, il en coûte le plus souvent entre 2.000 et 5.000 RP. En rue, c’est à l’appréciation mais nous donnions généralement 2.000 RP.

L’une des questions que l’on se posait était que faire de nos casques lorsque nous abandonnions notre scooter. Dans le Nord de Bali, il n’y a généralement aucun problème à le laisser sur le rétroviseur du scooter. Dans le Sud, les habitudes sont un peu différentes. Il existe toutefois une astuce pour laisser le casque sur le scooter sans risque de se le faire voler. Elle consiste à utiliser la petite attache métallique servant à fermer le casque. En soulevant le siège du scooter apparaissent deux petites « pattes » vers l’avant du scooter, au niveau extérieur du coffre. En y mettant la petite attache de la lanière du casque et en refermant le coffre du scooter, il n’est alors plus possible de voler le casque.

4/ L’essence

Il y a deux options pour faire son plein d’essence. La première est d’utiliser les stations essence traditionnelles, telles qu’on les connait en Europe. Dans n’importe laquelle d’entre-elles, on se fait servir. On fait la queue sur son scooter, le siège relevé. Prêt pour faire le plein. Si ces stations sont assez bien implantées dans le sud de Bali, dans les autres régions de l’île, elles ne sont que très peu présentes voire inexistantes. C’est pourquoi s’est développé un réseau de distribution parallèle. Bien souvent, ce sont de petits magasins qui disposent quelques bouteilles d’essence sur une étagère.

A retenir : dans les stations essence, on commande selon un montant fixe alors que dans les petites échoppes de rue, on commande selon une quantité d’essence (le plus souvent un litre, voire deux).

5/ Les routes

Les routes principales sont globalement en bon état. Le principal défaut des routes balinaises est la présence plus ou moins importante de nids de poule. Leur présence oblige une concentration de tous les instants, ce qui avec la densité de trafic, augmente la fatigue.

6/ S’orienter

Si l’on peut avoir une petite appréhension au départ sur comment s’orienter à Bali, essentiellement lorsqu’il s’agit de longs trajets (à Bali, parcourir 30 kilomètres c’est déjà beaucoup !), avec un peu de pratique, toute crainte s’efface. Il existe bien des panneaux routiers mais nous avons remarqué que ceux-ci sont très souvent cachés par la végétation. Aussi, lorsqu’on les voit – trop tard – il est impossible de pouvoir identifier immédiatement dans quelle direction se diriger. Quand les panneaux sont absents (ou qu’ils sont trop bien cachés), très souvent nous avons fait appel aux locaux pour nous orienter. Bien souvent, nous réitérions notre demande un peu plus loin pour nous assurer que nous étions effectivement sur le bon chemin. Quelques mots, quelques sourires échangés, ça n’a pas de prix ! Enfin, nous nous sommes également servis de l’application maps.me qui fournit une carte hors-connexion. Elle est un bon complément d’informations.

7/ La location d’un scooter

Un permis de conduire national et international est nécessaire pour louer un scooter, bien qu’ils ne soient pas forcément exigés au moment de la location. A nouveau, en cas de contrôle de police, les deux doivent être présentés.

Il vaut mieux faire appel à des loueurs ayant pignon sur rue ou passer par l’intermédiaire de l’hôtel. Le prix de la location revient entre 50.000 RP et 60.000 RP par jour. On a trouvé qu’il y a très peu de marge de négociation possible, même lorsqu’on loue le scooter pour plusieurs jours.

Avec ces quelques conseils, vous êtes à présent parés pour sillonner les routes de Bali et partir à la découverte de sa richesse. Avec un peu de prudence et beaucoup de bon sens, il ne peut en rester que de fabuleux souvenirs après ce genre d’expérience. Engendrant une énorme dose de sentiment de liberté, on a l’impression que les émotions sont décuplées du fait de parcourir l’île avec ce moyen de locomotion.

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