Borobudur fut notre premier contact avec l’Indonésie. Mondialement connue pour son temple, la petite ville vaut que l’on s’y arrête au moins une nuit pour profiter du lever de soleil sur le temple mais aussi pour partir à vélo à la découverte de ses alentours.
La visite du temple de Borobudur
A notre arrivée à Borobudur, nous nous sommes renseignés sur les détails pratiques pour visiter le temple au lever du soleil. Contrairement à ce que l’on pensait, il n’est pas possible d’acheter des tickets pour le lever du soleil auprès du guichet à l’entrée du site. Le seul endroit où il est possible de les acheter est le Manohara Hotel, situé à quelques centaines de mètres en contrebas de l’entrée officielle. En réalité, l’hôtel se situe dans l’enceinte du parc. Nous y réservons donc deux billets. Il faut tout de même débourser 380 000 Rp pour profiter des lieux avant tout le monde. L’avantage est que l’heure de rendez-vous est fixée à 4h30, alors que l’heure d’ouverture au grand public est à 6 heures.
Une fois nos billets en poche, nous profitons des vélos mis à disposition par notre hôtel pour arpenter les rues de Borobudur.
Après un réveil aux aurores, nous nous mettons en route pour l’entrée du site. C’est à scooter que nous rejoignons le Manohara Hotel, conduits par nos hôtes. Pour ceux qui n’en disposent pas, une petite lampe torche est fournie à l’entrée du site. Après avoir parcouru quelques allées du parc, nous arrivons devant les grilles, encore fermées, du temple de Borobudur. Une fois ouvertes, nous grimpons plusieurs volées de marches. La sensation est étonnante. Nous n’avons aucune idée de vers quoi nous avançons, ni à quoi ressemble le décor qui nous entoure.
Une fois au sommet, la question qui se pose est de savoir où se positionner pour être dans l’axe du lever du soleil. Mais étant donné que l’accède au temple se fait par la porte Est, le doute s’estompe très vite. On se rend très vite compte que l’on est loin d’être les seuls privilégiés à vouloir profiter du spectacle tant il y a déjà du monde. Malheureusement pour nous, le ciel nuageux ne nous offrira pas un lever de soleil bien net. Malgré tout, le spectre de couleurs se mélangeant dans l’horizon est spectaculaire.
A peine le soleil levé, la foule envahit les lieux. Nous en profitons alors pour redescendre vers le Manohara Hotel où nous avons droit à un petit encas et du thé. Cette petite pause est revigorante et nous voilà repartis une nouvelle et dernière fois à l’assaut du temple. Cette fois, nous le grimpons en faisant le tour de chaque palier, dans le respect des traditions bouddhistes, à savoir dans le sens des aiguilles d’une montre. Les bas-reliefs qui ornent les murs sont réellement magnifiques.
De vraies stars…
Si l’on retiendra longtemps la beauté du temple de Borobudur, l’engouement que nous avons suscité nous marquera sans doute encore plus. Tout a commencé peu après l’heure d’ouverture au grand public. Nous étions en train de prendre quelques photos quand un groupe scolaire de petits enfants et leur professeur se trouvait juste à côté de nous. C’est nous qui engageons les premières photos avec eux. Ensuite, c’est pratiquement chaque groupe scolaire ou famille qui nous aborde pour prendre une photo.
Balade à vélo
Si l’on vient à Borobudur avant tout pour son temple, il serait dommage de quitter la ville directement après sa visite. En moins d’une demi-journée, il est possible de profiter des alentours de Borobudur. Le vélo est le meilleur moyen pour goûter aux paysages de rizières qui entourent la ville. A certains endroits, il est même possible de jouir d’une vue partielle sur le temple de Borobudur. Pour cela, il faut poursuivre en direction du sud après avoir dépassé l’entrée du Manohara Hotel. Au premier croisement, prendre la route vers la droite et continuer sur quelques centaines de mètres. Le paysage de rizières est alors surmonté par le temple de Borobudur !
Nous avons également profité de nos vélos pour visiter les Candi Pawon et Candi Mendut. Pour les rejoindre, il faut emprunter sur moins de 5 kilomètres la route principale qui relie Borobudur à Yogyakarta. Avec le temple de Borobudur, ces deux temples s’alignent parfaitement dans un axe légèrement incliné SO-NE.
Plus petit que le Candi Mendut, le Candi Pawon est aussi le plus proche de Borobudur. Il est plus facile de le visiter au retour du Candi Mendut car des panneaux indiquent alors sa direction (il se situe légèrement en retrait de la route principale). Heureusement, l’entrée est comprise dans le billet acheté au Candi Mendut (3.500 Rp/pers) car ce petit temple ne rivalise pas avec ce dernier, et encore moins avec celui de Borobudur. Toutefois, puisqu’il est sur le chemin, il aurait été dommage de ne pas le voir.
Par contre, le Candi Mendut vaut vraiment la peine de s’y rendre et de prendre le temps de le visiter. S’il n’a pas la splendeur de Borobudur, il est loin d’être inintéressant. A l’intérieur, on retrouve un imposant Bouddha en position assise. Dans son enceinte, on retrouve un banian, à l’ombre duquel on peut observer d’un côté le calme régnant autour du temple, contrastant avec, de l’autre côté, l’agitation de la route conduisant à Yogyakarta. Le petit monastère bouddhiste situé juste à côté du Candi Mendut est également très agréable par la sérénité qui y règne et le joli jardin qui le compose.
Comment rejoindre Borobudur ?
Nous sommes arrivés à Borobudur directement en provenance de Jakarta, après environ une heure d’avion. Depuis l’aéroport de Yogyakarta, le plus facile pour rejoindre Borobudur est d’emprunter les taxis. En sortant du tout petit hall d’arrivée de l’aéroport, sur la droite, un comptoir de taxi offre des prix fixes pour la destination souhaitée. Le trajet entre l’aéroport et Borobudur s’élève à 250 000 Rp.
Le retour vers Yogyakarta s’est fait en transport en commun. Une nouvelle fois, nos gentils hôtes nous ont embarqués à bord de leur scooter pour rejoindre la gare des bus. Vaste plaine sans l’ombre d’un moindre bus, nous n’avons finalement attendu qu’une quinzaine de minutes avant de voir apparaître un petit bus (20.000 Rp/pers) dans lequel nous nous sommes entassés avec nos sac à dos à nos pieds. Après une heure et demi de route, nous débarquons à la gare routière de Yogyakarta, d’où il a encore fallu emprunter les bus urbains pour rejoindre le centre-ville (3.600 Rp/pers).
Où loger à Borobudur ?
Nous avons logé au Rumah Dharma, un petit hôtel ne comptant que quelques chambres au milieu des rizières de Borobudur. Bien qu’excentré, le temple de Borobudur ne se situe qu’à une quinzaine de minutes à pied. Par ailleurs, l’hôtel met gratuitement à disposition des vélos et propose un service gratuit de navette (en scooter) de/vers le terminal de bus. Après un verre de bienvenue, on découvre la chambre qui est vraiment très grande et dans laquelle les poutres se prolongent pour former un baldaquin au-dessus du lit. Le petit-déjeuner servi au retour de la visite du temple est copieux avec fruits, gâteaux indonésiens et Jaffle, une sorte de toasts fourrés. Le soir, un diner trois services est également proposé pour 100.000 Rp/pers (le prix est selon nous trop élevé en comparaison avec les tarifs moyens pratiqués en Indonésie). On retiendra aussi la gentillesse de l’équipe et le petit souvenir offert à notre départ, un stupa que proposent tous les vendeurs autour du temple.
MamzelDree
juillet 17, 2015Wahou c’est vraiment splendide !
Ca donne vraiment envie de partir de chez nous et découvrir de nouveaux endroits… Splendide !
Merci pour la découverte ! 🙂
Allant Vers
juillet 17, 2015Merci pour ton commentaire 🙂
N’hésite pas à nous suivre sur les réseaux sociaux pour découvrir prochainement la suite de notre voyage.
Tim
mars 12, 2016C’est marrant de voir que tous les touristes occidentaux sont aussi une attraction touristiques pour les javanais 🙂
C’était pareil pour nous et les hollandais avec qui on a visité Borobudur. Obligés de refuser quelques photos pour pouvoir avancer, sinon on serait resté la journée 🙂